Amiante :
ensemble de silicates fibreux composé de deux groupes minéralogiques : les serpentines, qui ne comportent qu’une seule variété (chrysotile), et les amphiboles, dont les variétés les plus utilisées sont l’amosite et le crocidolite.
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Citi :
classification internationale type par industrie, révision 2, édition 1975, Organisation des nations unies (ONU), New York.
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CITP :
classification internationale type des professions, édition 1968, Bureau international du travail (BIT), Genève.
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Comptage :
quantification des fibres prélevées par MEB, MET ou MOCP.
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Concentration en fibres :
moyenne arithmétique ou géométrique des valeurs issues de l’analyse des prélèvements réalisés pendant l’observation.
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Document :
ensemble de données et d’informations (profession, secteur d’activité, type de produit utilisé, procédé, métrologies, etc.) issu d’un dossier et regroupé sur une fiche de recueil d’informations, qui fait l’objet d’un enregistrement unique dans la base. Plusieurs documents peuvent provenir d’un même dossier. Notons que la notion de « document » a des limites floues car ce sont les documentalistes qui décident du regroupement des informations.
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Dossier :
désigne un article de la littérature scientifique ou un rapport technique à partir duquel un documentaliste (médecin du travail, hygiéniste industriel, etc.) extrait des informations qui sont ensuite indexées et enregistrées dans la base sous forme de documents.
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f/ml :
fibres par millilitre d’air ; équivalent aux fibres par centimètre cube (f/cm3).
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FCR (fibres céramiques réfractaires) :
elles appartiennent au groupe des fibres minérales artificielles (FMA). Les FCR sont des aluminosilicates vitreux produits soit à partir d’un mélange de silice (SiO2) et d’alumine (Al2O3) avec ajout ou non de zirconium (ZrO2), soit à partir de kaolin. D’autres oxydes tels que le bore (B2O3) ou le titane (TiO2) sont parfois ajoutés de façon à modifier les propriétés de résistance mécanique et thermique. L’application des FCR est principalement industrielle, elles sont reconnues pour leur forte résistance à la chaleur (au-dessus de 1 000°C).
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Fibres (selon l’OMS) :
fibres dont les caractéristiques sont définies pour le comptage de fibres par MOCP pour la méthode WHO, 1985 : diamètre inférieur ou égale à 3 µm, longueur supérieure ou égale à 5 µm et rapport de la longueur sur diamètre supérieur ou égale à 3. Les fibres OMS sont dites « respirables » pouvant se déposer dans les alvéoles pulmonaires.
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Fibres de verre à usage spécial ou Microfibre :
elles sont principalement utilisées dans les branches d’activité de la haute technologie en raison de leur composition chimique très spécifique et de leur diamètre inférieur à 3 µm et pouvant aller jusqu’à 0,01 µm.
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Filaments continus de verre :
fibres très longues et de très gros diamètres (3 à 25 µm) assemblées les unes parallèlement aux autres. Elles sont également connues comme fibres de renforcement ou fibres textiles.
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FMA (fibres minérales artificielles) :
le terme FMA désigne les fibres amorphes et vitreuses qui n’existent pas à l’état naturel et résultent d’un procédé industriel. Dans Evalutil, les FMA traitées sont les FCR, les laines minérales, les filaments continus de verre et les fibres de verre à usage spécial ou Microfibres.
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Fréquence :
proportion du temps de travail pendant laquelle l’exposition existe : 0 : absence d’exposition ; 1 : 0 < fréquence < 5 % (sporadique) ; 2 : 5 % < fréquence < 30 % (intermittente) ; 3 : 30 % < fréquence < 70 % (fréquente) ; 4 : fréquence > 70 % (très fréquente).
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Intensité :
concentration moyenne de fibres sur une journée de travail pendant laquelle se produit l'exposition. Cette valeur est différente de la valeur de moyenne d’exposition pondérée sur 8 heures car elle ne tient pas compte des journées de travail où il n’y a pas d’exposition : 0 : absence d’exposition ; 1 : 0 < intensité < 0,1 f/ml (faible) ; 2 : 0,1 < intensité < 1 f/ml (moyenne) ; 3 : 1 < intensité < 10 f/ml (élevée) ; 4 : intensité > 10 f/ml (très élevée).
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Laines minérales (de verre, de roche et de laitier) :
elles font référence à une structure où les fibres sont positionnées de manière quelconque les unes par rapport aux autres et qui sont surtout utilisées dans l’isolation thermique ou phonique des bâtiments.
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Liant :
il peut être injecté au cours de la fabrication des fibres, la structure et la quantité du produit sont alors adaptées à l’usage final du matériau. La présence de certains liants (colle, résine, ciment, vinyle…) permet de réduire la production de poussière lors de la manipulation.
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MCA :
matériau contenant de l’amiante.
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MEB (microscopie électronique à balayage) :
elle permet d’identifier la nature des fibres sur la base de leur morphologie et de leur composition chimique élémentaire et de déterminer la distribution granulométrique des fibres. Elle est utilisée pour rechercher et confirmer la nature exacte des fibres mais peu préconisée en hygiène industrielle pour le comptage car le diamètre minimum des fibres mesurables est de l’ordre de 0,15 µm. (WHO, 1985)
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MET (microscopie électronique par transmission) :
elle permet d’identifier les fibres sur la base de leur morphologie et de leur composition chimique élémentaire mais aussi sur la base de leur structure cristallographique. Elle est préconisée dans la mesure de la pollution à l’amiante car elle possède une limite de résolution permettant de détecter des fibrilles élémentaires de chrysotile de l’ordre de 10 nm. (Afnor X 43 050, 1996)
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Métrologie :
ensemble de données (dont concentrations exprimées en f/ml) issu d’un document, qui comprend des informations sur le prélèvement et le comptage des fibres et au mieux une valeur minimale, une valeur maximale et une moyenne. Un document peut contenir plusieurs métrologies, une métrologie rend compte des résultats d’un ou plusieurs prélèvements. Un document ne contient pas systématiquement de métrologies dès lors qu’il décrit une méthode ou une situation professionnelle d’exposition pour laquelle aucun prélèvement n’a été réalisé.
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MOCP (microscopie optique par contraste de phase) :
elle permet de quantifier la concentration en fibres uniquement sur des critères morphologiques. Elle est la méthode standard pour le comptage en hygiène industrielle des fibres OMS définies comme des structures de diamètre inférieur à 3 µm, de longueur supérieure ou égale à 5µm et de rapport longueur/diamètre supérieur à 3.
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Module :
bloc de nappes pliées, juxtaposées ou encollées. Ce terme est généralement employé dans le vocabulaire des FCR.
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Moyenne brute :
rapportée sur la durée de prélèvement.
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Moyenne pondérée :
rapportée, en général, sur la durée d’une journée de travail (8 heures), 8 Time Weighted Average (8TWA), ou sur la durée de la tâche, Time Weighted Lenght Average (TWLA). La moyenne de référence en hygiène du travail est la moyenne pondérée sur 8 heures.
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Nace :
nomenclature des activités économiques des communautés européennes, révision 1, édition 2000, Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), Paris.
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NAF :
Nomenclature d'activités françaises, Révision 1, édition 2000, Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), Paris.
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Nappe :
fibres en vrac disposées aléatoirement sur une surface plane et assemblées avec une machine à aiguilleter. Ce terme est généralement employé dans le vocabulaire des FCR.
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Particules nanométriques (PN) :
Particules solides présentant une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm.
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PCS :
nomenclature des professions et des catégories socioprofessionnelles, édition 1994, Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), Paris.
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PNM :
Particules de taille nanométrique produites intentionnellement à des fins commerciales, appelées également nanoparticules, intégrées à des matériaux ou produits courants, elles leur confèrent de nouvelles propriétés.
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PNNI :
Particules de taille nanométrique émises non intentionnellement des procédés de travail courants, elles sont également appelées particules ultrafines (PUF).
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Prélèvement :
en hygiène industrielle, les fibres sont en règle générale collectées par prélèvement d’air au travers d’un filtre à membrane en nitrate ou ester de cellulose de porosité inférieur à 1,2 µm, à l’aide d’une pompe avec un débit de 0,5 à 2 litres/minute. En général, plusieurs prélèvements sont réalisés au cours des observations. Il existe deux types de prélèvement : ambiant et individuel.
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Prélèvement ambiant :
ou statique, il est effectué à poste fixe et en général d’une durée plus longue qu’un prélèvement individuel et pouvant être réalisé à un débit supérieur. Ce type de prélèvement est spécifique de l’évaluation de la pollution à l’intérieur des locaux.
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Prélèvement Individuel :
la pompe est portée par l’opérateur pendant l’exécution du geste professionnel à l’origine de l’exposition. Le filtre étant placé dans la zone de respiration, ce type de prélèvement est très adapté pour quantifier l’exposition professionnelle aux fibres d’un travailleur.
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Probabilité :
indique en fait la proportion d’individus exposés dans l’emploi pendant une année au cours d’une période historique déterminée : 0 : absence d’exposition ; 1 : 0 < probabilité < 10 % (peu probable) ; 2 : 10 % < probabilité < 50 % (possible) ; 3 : 50 % < probabilité < 90 % (probable) ; 4 : probabilité > 90 % (certaine).
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Production primaire/secondaire (FMA) :
la production primaire désigne la fabrication des fibres, du mélange des matières premières à l’obtention de la structure fibre sous forme de vrac, de fils pour les filaments ou de polymères (nappe/rouleau) et qui seront utilisés tels quels. Parfois, ces produits dits « primaires » sont introduits comme matières premières dans la fabrication de matériaux plus élaborés dits « produits secondaires » comme les modules, le textile, le feutre, les coquilles, les faux-plafonds, la colle, les dalles acoustiques …
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Produit moulé sous vide (ou pièce de forme) :
produit obtenu par aspiration sous vide d'un mélange à base de fibres et de liants organiques. Ce terme est généralement employé dans le vocabulaire des FCR.
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VME :
Valeur limite de moyenne d'exposition en général sur 8 heures.
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